Extrait de mon prochain livre bientôt édité: « Respirer la vie »

22 août 2019 2 Par Sylvie Lagache

Une bonne disposition de l’âme est liée à une bonne disposition corporelle

 

    Quand nous dormons mal ou ne dormons pas assez, cela se reflète sur notre humeur : nous devenons irrités, plus vulnérables et impatients. Nos limites de tolérance sont moins extensibles. La fatigue accumulée provoque le stress et ses conséquences physiques : déséquilibre le système nerveux, diminue la mémoire et la capacité de concentration, provoque de l’insomnie, affaiblit le système immunitaire et empêche le mental de se déconnecter pour se ressourcer. Tout cela est un terrain fertile pour que les maladies s’installent et crée un contexte idéal pour stimuler des émotions négatives comme, l’anxiété, l’agressivité, la haine, l’angoisse, la violence et le désespoir.

Beaucoup de personnes cherchent des compensations à travers la cigarette, l’alcool, le sexe pour le sexe, s’ingurgitent d’émissions de télévision, seulement pour se distraire, dans l’illusion « d’anesthésier » leurs problèmes. Je dirais même que leur vibration change ; elles présentent une aura grise qui attirent comme un aimant, les mêmes vibrations : denses et négatives. Elles perdent leur propre lumière et n’arrivent pas à la voir au fond du tunnel, créant ainsi un cercle vicieux. Comment alors sortir de cet engrenage ?

Il existe aujourd’hui divers recours à disposition, en commençant simplement par la recherche de l’équilibre organique par des vitamines et compléments alimentaires. Actuellement je considère indispensable ces compléments de vitamines et alimentaires pour fortifier notre organisme en vertu de la diminution considérable des ressources naturelles. Le soleil est devenu maintenant dangereux à cause de ses rayons infrarouges, qui ne sont plus filtrés par la couche d’ozone qui brûle ainsi nos cellules au lieu de les nourrir. Quant aux fruits et légumes, ils reçoivent tellement de pesticides qu’ils finissent par perdre leurs propriétés naturelles et nous intoxiquent. Tout cela sans oublier les viandes pleines d’hormones et la pollution des grandes villes. Loin de la nature, nous nous intoxiquons de gaz carbonique des voitures, des usines etc… Devant un tel cadre un peu pessimiste, comment nous maintenir vivants et en vivant avec plaisir ? Je pense que nous devons faire quelque chose pour nous-mêmes et pour le système, chercher des solutions constructives pour nous sortir du rôle de victime, être actifs et créatifs, et cela commence par la recherche de la connaissance de soi-même et de nos besoins pour répondre mieux aux besoins des autres et du monde.

Nous ne sommes pas, ni n’avons besoin d’être victimes. Nous avons le libre arbitre de décider de se prendre ou non en main ; de prendre ou non soin de nous. Mais dans les passages difficiles de vie, nous avons plus que besoin d’entourage, d’amis ou famille pour partager la souffrance, ouvrir et alléger notre coeur. Nous pouvons aussi nous adresser à un professionnel pour un massage intégratif, accompagné de quelques exercices énergétiques de respiration qui aident à détendre nos tensions musculaires provoqués par nos tensions émotionnelles. Ces pratiques diminuent également les douleurs au niveau des articulations où l’inflammation s’installe, comme l’arthrose.

La médecine des fleurs du Dr. Bach ainsi que l’acupuncture ou toute forme de médecine alternative, aide à élever notre niveau vibratoire. Ce sont des médecines préventives comme le nom l’indique. Leur fonction est d’éviter justement que l’on tombe « gravement malade » ou simplement de ne pas arriver à l’épuisement. Elles nous aident à maintenir notre équilibre. Malheureusement très peu de gens ont cette conscience, même les médecins conventionnels. On attend souvent d’avoir un gros problème pour s’en occuper. C’est dommage ! Le plus important c’est d’apprendre à se relaxer pour nous éviter les conséquences plus lourdes comme un stress ou un burn-out.

La relaxation commence par une respiration lente et profonde, qui va provoquer une décélération du rythme corporel, mental et émotionnel, nous conduisant à un état de tranquillité intérieure (stade alpha). C’est aussi important de retrouver le contact avec notre dimension sensorielle, l’aspect instinctif qui signalise nos sensations de froid, de chaleur, de faim, de satiété, tout ce que l’organisme nécessite à chaque instant. Et comme chaque organisme est unique, a sa propre constitution, connaitre ses besoins et ses limites personnelles est le meilleur chemin pour éviter les transbordements physiques et psychiques.

 

Voici le témoignage de personnes qui ont accompagnés un certain temps le travail de conscience sensorielle :

  • Après quelques séances individuelles ou en groupe, le pratiquant présente un changement d’habitudes : il diminue les quantités au profit des qualités des aliments, plus par une nécessité organique qu’il identifie par le ressenti des besoins de son corps que par une décision rationnelle ; et à partir de cette prise de conscience, il n’y a pas de retour en arrière, il n’arrive plus à ignorer son corps, car il perçoit organiquement ce qui est bon ou mauvais pour lui. Résultat : le pratiquant commence à se respecter.
  • Les mouvements d’ouverture et d’expansion, pratiqués dans les ateliers, changent aussi la notion d’espace. En conséquence le corps vient à occuper plus d’espace, ce qui va se refléter dans le quotidien. Il arrive souvent que des personnes commencent à enlever l’excès d’objets de leur maison, voire même faire le triage de vêtements et de documents, pour se sentir plus libres dans leurs mouvements, perception qu’elles n’avaient pas avant.
  • Le pratiquant commence à percevoir l’effort excessif qu’il fait pour exécuter des mouvements communs du quotidien, comme taper une porte au lieu de simplement la fermer : dépense énergétique inutile. Il apprend donc à faire moins d’effort, à moins se fatiguer inutilement, à être plus léger, à utiliser l’effort adéquat à chaque situation (exemple : peu d’effort pour prendre un plat dans ses mains et plus d’effort pour changer le pneu de sa voiture).
  • La perception s’amplifie. Au début le pratiquant perçoit la présence de l’autre que quand il est touché ; puis il la perçoit à un mètre de distance ; ensuite au milieu d’une multitude. Il peut même arriver à la sentir télépathiquement (qui n’est rien plus que l’amplification de notre perception et un raffinement de nos sens).

 

Pour conclure, ce travail corporel proportionne des expériences qui donnent du plaisir et sont revigorantes. On peut s’investir dans une alimentation saine, des marches à pied dans la nature, des bains de rivière et de mer pour nous tonifier, nous revigorer, mais cherchons aussi le bonheur au plus profond de nous-même, en explorant toujours notre potentiel créatif et spirituel à travers une bonne écoute musicale, le chant, la peinture, l’écriture, la danse, la méditation, la prière. Nous sommes un tout. Un travail unificateur lié à la conscience corporelle peut nous aider à le développer.